Bom Dia l’EAQ ! Achevons notre série de portraits avec les quatre dernier.e.s candidat.e.s de la seconde demi-finale du Festival da Canção 2020 avec Judas, Kady, Luiz Caracol & Gus Liberdade et Tomás Luzia.

Judas

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Crédits photographiques : Judas

Né en Angola, Judas vit depuis plus de vingt ans au Portugal. Très jeune, il développe un intérêt pour la danse et la musique. Après ses études, il travaille dans une agence de mode, mais est vite rattrapé par sa passion. C’est ainsi que son premier EP, Primogénito, sort en 2018.

Par la suite sont publiés de nouveaux titres tels que Fashion et Poder.

C’est avec Cubismo enviesado que Judas fera son entrée sur la scène du Festival da Canção 2020.

Kady

Kady participe au Festival RTP da Canção, composé par Dino D`Santiago
Crédits photographiques: RTP

Originaire du Cap-Vert, Kady Araújo s’inscrit dans la lignée d’une famille à la trajectoire riche. Elle est la fille de Terezinha Araújo, fondatrice et chanteuse du groupe Simentera et la petite-fille d’Amelia Araújo, présentatrice d’origine angolaise, responsable de la Radio de libération du PAIGC pendant la période de lutte pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert. Son histoire est aussi celle du Festival da Canção, puisque sa tante Lilly Tchiumba a participé à la sélection portugaise en 1969 avec le titre Flor Bailarina.

https://youtu.be/gCzcxpM3RK4

Ayant grandi auprès d’artistes tels que Tété Alhinho et Mário Lúcio, elle tombe très jeune dans la musique. Elle fait sa première expérience dans le groupe Mea-Culpa, composé des enfants des membres du groupe de sa mère. Elle participe à des concours de musique pour enfants, remporte même le prix de la meilleure voix enfantine dans un festival international de petits chanteurs, avant d’intégrer le groupe Os Blende et de faire du théâtre à Santiago au Cap-Vert.

Sa carrière musicale est ponctuée de voyages entre le Brésil et les Etats Unis, où elle effectue des séjours à l’Université Wesleyan (Connecticut) et au Berklee College of Music de Boston pour apprendre les arts de la musique et de la danse, avant de s’intaller à Lisbonne. Elle fait des choeurs pour des artistes cap-verdiens de sa génération tels que Djodje, Dani Santoz, Sara Alhinho ou Ricky Boy. Elle décide alors de se lancer en solo et publie son premier single, N’Kre Voa, en 2012.

En 2014, Curti Bo Life préfigure la sortie de son premier album…

Et c’est ainsi que Kaminho paraît en 2015.

Elle participe au festival Kriol Atlântico en 2015, avant que le Berklee College of Music lui octroie une bourse qui lui permet de participer au Berklee Five Week Summer Performance Program à Boston.

En 2017, elle publie son dernier single en date, Conbersu Sério est le dernier single sorti par la chanteuse, dans un esprit mêlant la culture musicale de son île à la pop.

Il y a quelques mois, aux côtés d’artistes cap-verdiens avec lesquels elle avait déjà collaboré, elle participe à un titre collectif, Geral.

Cinquante-et-un ans après sa tante, elle participe au Festival da Canção avec Diz Só, une hymne aux femmes qui ont influencé sa vie.

Luiz Caracol & Gus Liberdade

Crédits photographiques : RTP

Voici à présent un duo, dont les membres ont déjà une petite histoire avec le Festival da Canção.

Luiz Caracol est un auteur-compositeur-interprète dont la première partie de carrière est marquée par la participation à des projets collectifs. Il débute en tant que chanteur du groupe Tribo Urbana, avec lequel il participe au Festival da Canção en 2001 avec Poder Voar. Ils y terminent à la cinquième place de la finale, derrière MTM qui représentera la Portugal à Copenhague avec le titre Só sei ser feliz assim.

Quelques années plus tard, il s’associe à A Lata, avec lesquels il publie deux albums et participe à nouveau au Festival da Canção, en 2007 cette fois. Avec Ai Pode, le groupe termine à la huitième place, laissant le billet pour Helsinki à Sabrina avec Dança comigo (vem ser feliz).

En 2009, il rejoint Sara Tavares et l’accompagne au cours de sa tournée internationale. C’est alors qu’il se lance dans une carrière solo et publie, quatre ans plus tard, son premier album Devagar sur lequel il collabore avec de nombreux artistes tels que Fernanda Abreu, Valete, Sara Tavares, Mia Couto, Zeca Baleiro ou Jorge Drexle.

Son dernier album en date, Metade e Meia, paraît en 2017 et voit la participation d’Aline Frazão, Fred Martins, Edu Mundo, Remna Schwarz ou encore José Luís Peixoto. C’est l’occasion pour Luiz de défendre sur scène une musique aux influences mêlant les différentes cultures de la lusophonie, ainsi qu’une diversité de styles musicaux, ce à travers des concerts au Portugal et à l’étranger.

Alors qu’il prépare son nouvel album, il publie le single Ora en 2019 (dont le clip a été réalisé par un certain… Gus Liberdade).

https://youtu.be/YvYGErDXgtU

Pour sa troisième participation au Festival da Canção, c’est cette fois en duo qu’il va concourir aux côtés de Gus Liberdade.

Gustavo Almeida (de son état civil) est issu de la nouvelle scène musicale portugaise. Il développe très tôt une appétence pour les arts, et c’est dans un premier temps aux arts visuels qu’il se consacre à travers ses études et ses créations. Issu de l’Université d’animation de Plymptoons, fondé par le célèbre réalisateur Bill Plympton, cet artiste pluriel a écrit et réalisé de nombreux court-métrages (visibles sur sa page YouTube) et publicités.

https://youtu.be/RMnz9iQljxU?list=PL1MAyJJhBzMuILdzCIlXvfD_F5Z8J7RKU

Toutefois, sa jeune carrière le conduit également sur la scène musicale, puisqu’adolescent, il foule à deux reprises la scène du Festival da Canção junior, destiné à désigner le représentant portugais au concours de l’Eurovision junior. Il y participe tout d’abord en 2006, avec le groupe União Verbal  (composé de Guilherme Salgueiro et Diogo Farias) avec le titre HPR (História e RAPugrafia de Portugal).

Il y fera son retour l’année suivante, mais cette fois-ci en solo, avec le titre My World (Meu mundo).

Il sort un premier album en 2009, puis travaille avec des artistes tels que NBC, D.A.M.A, Klepht, Kaligula, BACK, Filipe Keil ou encore Legacy of Cynthia, aussi bien en tant qu’auteur-compositeur que comme musicien, producteur ou réalisateur de leurs clips, que vous pouvez en partie découvrir ci-dessous.

En 2012, il publie ses premiers titres, mêlant sonorités traditionnelles portugaises et musiques actuelles, sous le nom de L.O.M.B.O.S.

https://youtu.be/a2zrZ6H-m8g
https://youtu.be/xjJQ2xJ6-1E

En outre, se lance dans un projet musical sous le nom de Zodart, et publie l’album Tempra Coda.

https://youtu.be/C3i5gE9opGQ
https://youtu.be/JUEtwJYNa_Q

En 2016, il co-fonde le groupe Wait Until Dark, qui publie l’album Heart x Cortex.

Respectivement pour la troisième et la première fois, Luiz Caracol et Gus Liberdade prendront part à la mythique sélection portugaise avec Dói-me o País. 

Tomás Luzia

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Crédits photographiques: YouTube

Last but not least, voici à présent le plus jeune concurrent de cette édition 2020 du Festival da Canção, puisqu’il ne fêtera ses dix huit ans qu’en avril prochain. Tomás Luzon baigne dans la musique depuis l’enfance d’autant plus qu’il est le fils de Fernando Araújo, plus connu sous le nom de Yami Aloelela, qui a participé au Festival da Canção 1992 avec le groupe Os Safari, qui parvient à atteindre la cinquième place en finale avec son titre Amo O Sol.

De ses onze à quinze ans, il a fait l’apprentissage de la musique dans une école où il a découvert le saxophone. Le jeune homme est également un adepte du théâtre, puisqu’il fait partie du club de son lycée. Depuis quelques mois, il publie aussi régulièrement des covers sur son compte YouTube.

https://youtu.be/m4Aumope85Q
https://youtu.be/i1UtjZvJ_eM
https://youtu.be/GL-vGT0bWhc

Vingt-huit ans après son père, Tomás Luzia participera à la seconde demi-finale du Festival da Canção 2020 avec le titre Mais Real que o Amor.

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A présent, vous avez fait la connaissance des seize candidat.e.s qui prendront part à la 54ème édition du Festival da Canção. Dès jeudi, vous découvrirez l’avis de Loreen sur les seize titres que vous pourrez écouter en live à l’occasion des demi-finales des 22 et 29 février prochains sur RTP. En attendant, até breve l’EAQ !