L’équipe de production de la télévision publique néerlandaise a visité cette semaine les deux villes encore en lice pour accueillir l’Eurovision 2020.
MAASTRICHT
Elle s’est d’abord rendue, ce mercredi 17 juillet, à Maastricht, où elle a été accueillie par la maire, Mme Annemarie Penn-te Strake (ci-dessus). La rencontre a débuté par une explication détaillée du projet (ci-dessous).
Elle s’est ensuite poursuivie par la visite du MECC (ci-dessous).
Les équipes du MECC ont créé une projection en réalité virtuelle, que la production a visionné in situ, à l’aide de casques ad hoc. Dans la disposition prévue, le MECC pourrait accueillir 12.000 personnes (ci-dessous).
Néanmoins, la production a demandé des corrections, notamment un déplacement de la scène pour permettre un meilleur positionnement des équipements techniques. Autre bémol : la hauteur du plafond, qui varie entre 16 et 17 mètres, l’idéal étant de 18 mètres.
ROTTERDAM
Le lendemain, jeudi 18 juillet, la production s’est rendue à Rotterdam où elle a été accueillie par le conseiller à la culture, M. Said Kasmi (ci-dessus). La rencontre a également débuté par une explication détaillée du projet (ci-dessous).
Elle s’est ensuite poursuivie par la visite de l’Ahoy (ci-dessous).
La capacité de l’Ahoy serait également de 12.000 personnes. La hauteur du plafond est de 23 mètres, ce qui est parfait. En revanche, l’organisation concrète des événements, notamment le catering, doit encore être approfondie.
La production va à présent poursuivre ses réflexions. Les délégués des deux villes candidates seront rappelés à Hilversum dans les prochains jours, pour d’ultimes discussions. La décision finale, décrite par Sietse Bakker comme « impossible », sera prise pour la mi-août.
Selon M. Bakker, les deux propositions sont similaires sur la forme et répondent toutes deux aux attentes de l’UER et de la télévision publique néerlandaise. La véritable différence porte sur le storytelling de ces candidatures. Pour lui, il faudra choisir entre deux histoires : soit celle de Rotterdam, ville jeune et dynamique, ouverte sur le monde, phare de la diversité ; soit celle de Maastricht, ville historique au cœur de l’Europe, jonction entre les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne et reflet du projet européen.
Les deux projets sont alléchants.
J’ai lu qu’une délégation de Rotterdam s’était rendu ces derniers jours à Tel Aviv pour avoir un retour d’expérience de la KAN . La même démarche avait été entreprise l’année dernière par les israéliens à Lisbonne.
Ce déplacement qui se voulait discret montre que Rotterdam semble très confiant sur sa capacité à obtenir l’organisation…ou peut être que les choses sont déjà jouées…
Maastricht ne peut qu’accueillir que 5.000 personnes contre 13.000 pour Rotterdam.
Un pays comme les Pays-Bas ne peut pas se permettre d’organisé ça dans une petite ville juste parce qu’elle est connue, historiquement.
Perso, je suis pour Rotterdam. Si c’est Maastricht, les prix seront élevés et ce sera difficile d’obtenir des tickets.
Avec mes potes, on compte y aller donc on veut Rotterdam.
Les deux salles sont presque de capacité équivalente.
L’equipe de Maastricht a fait geler le prix de 3000 places d hôtel ce qui est déjà appréciable.
Je te rejoins par contre sur le fait que choisir Maastricht uniquement pour le symbole serait une erreur d’autant plus que ça reviendrait à mettre de côté toute une partie des pays non concernés par l’Union européenne.
Au vu de la position centrale du pays en Europe et de la facilité à y venir en avion ou en train, je m’attends à une très forte demande de billets. Il y aura sans doute des déçus, j’espère ne pas en faire partie..
Les deux candidatures sont intéressantes, mais sur le papier, celle de Rotterdam semble avoir davantage d’atouts et je suis d’accord avec toi Pascal, choisir Maastricht juste au nom du symbole européen serait une erreur. C’est une fausse bonne raison symbolique à mon sens qui tendrait à mettre de côté les raisons plus « logiques » (adaptabilité de la salle, capacité d’accueil de la ville, qualité des dessertes en transports, intérêt touristique, etc). Surtout que, comme tu dis, sachant que parmi les pays membres de l’UE, « seuls » 25/28 avant Brexit participent, soit environ 60% des participants de 2019, ça veut dire que potentiellement, 40% des pays participants se retrouvent plus ou moins sur la touche de ce projet « européen ». La candidature Rotterdam me semble plus inclusive. Et en effet pour les tickets, ça risque d’être la guerre! Je sors déjà le bouclier 😀