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Chose promise, chose due, nous commençons dés aujourd’hui notre série de portraits des candidat.e.s de l’Evrovizijka Melodija avec Ana Soklič, et Božidar Wolfand alias Wolf et Gaja Prestor.

Ana Soklič

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C’est une revenante à l’EMA que nous découvrons avec ce premier portrait. Elle en, a effet, participé à deux reprises à la sélection slovène en tant que chanteuse du groupe Diona Dim : en 2004 tout d’abord, avec le titre If You, qui lui permet d’atteindre la neuvième place en finale, puis en 2007 avec Oče où elle sera éliminée en demi-finale.

Malgré leur signature avec un label suédois, le groupe ne perce pas. Ana publie alors ses premiers titres solo en 2011 et 2012. Parmi eux, All Alone, I’d rather go to deaf ou encore The Sinking.

Mais c’est à l’occasion de la première saison du X-Factor slovène au printemps 2012 que le grand public redécouvre véritablement Ana Soklič. Elle concourt alors dans l’équipe des plus de 21 ans, coachée par Jadranka Juras, et termine cinquième de l’aventure, allant jusqu’aux quarts de finale où son élimination lors du duel final créé la polémique. Sa participation au célèbre talent show lui ouvre cependant les portes d’une carrière d’interprète tant à l’intérieur des frontières de son pays, qu’à l’international.

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Ana affirme vouloir lier le passé et le futur à travers la musique qu’elle créé et interprète. Pour cela, elle mêle une diversité d’influences, du blues au jazz, en passant par la soul, la pop ou encore la musique classique. Elle a notamment chanté aux côtés de la célèbre Harlem gospel choir (NY), qui s’est produite pour Barack Obama et le pape, et a accompagné de grands artistes tels que U2, Elton John ou Mary J. Blige – entre autres. Elle est d’ailleurs régulièrement accompagnée de bands ou d’orchestres symphoniques.

Déclarant qu’ « en tant qu’autrice de chansons, elle veut aller là où les gens ne l’attendent pas et avec une totale liberté d’expression », elle sort les titres Stairway With Diamonds et Hello en 2013, puis Unpurified un an plus tard.

En 2016, elle publie le titre Josephine.

En septembre 2019, tout en continuant à écumer régulièrement les scènes slovènes, elle sort son nouveau titre, Temni Svet, qu’elle présente à plusieurs reprises dans les médias, notamment sur la scène du 43ème festival Popevska diffusé sur RTV SLO. Le vote du public ne lui offrira qu’une décevante dixième place (sur onze participants), derrière la vainqueure Eva Hren et le duo médaillé de bronze composé d’Eva Boto (représentante du pays au concours 2012) et Gašper Rifelj. Le jury lui décernera cependant les prestigieux prix de la meilleure chanson et de la meilleure interprète.

Ana participera pour la première fois en solo à l’EMA cette année avec le titre Voda.

Božidar Wolfand – Wolf

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C’est à présent un chanteur de retour sur le devant de la scène dont nous vous proposons le portrait.

Né en 1962 à Trbovlje, Wolf commence à jouer dès l’adolescence dans des groupes locaux dont l’un d’eux, Obzorje, parviendra à réaliser un enregistrement d’essai dans les studios de RTV Ljubljana, et grâce auxquels il appréhendera divers styles musicaux. Il rejoindra ensuite les groupes Wind, pour lequel il assure des concerts en Slovénie et à l’étranger et participera à l’enregistrement en direct du titre Verjemi mi sur la radio Trbovlje, et Splendid, qui se produit alors dans les meilleures boîtes de nuit du pays. Mais c’est avec le groupe Rendez-Vous qu’il connaîtra un immense succès à travers le pays et la Yougoslavie entière, notamment grâce aux tubes Goodbye Michelle et Prvi rendez-vous.

Le groupe participe au Jugoviziji, sélection nationale yougoslave pour le concours de l’Eurovision 1983, avec la chanson Oh ne Cherie.

Apparitions télévisées, clips, concerts, disque de platine… Le groupe cartonne, et Wolf devient l’une des stars de la scène musicale slovène. Mais après seulement un an et demi de collaboration, Wolf décide de quitter le groupe et rejoint alors le groupe F+, avec lequel il enregistre Modre oči, qui sera un nouveau succès. C’est à cette période qu’il rencontre son épouse, la chanteuse Helena Blagne.

C’est dans la seconde moitié des années 80 qu’il entame une carrière solo faite de plusieurs albums et titres à succès, dont Angel Varuh, tout en écrivant également des chansons pop pour d’autres artistes.

A la même période, il livre également une reprise de Wind Of Change de Scorpions intitulée Glorija.

Mis en cause dans une affaire de jeu frauduleux en 1992, il se retire de la scène médiatique et part pour les Etats-Unis, où il devient entrepreneur. En 2012 toutefois, à l’occasion de ses cinquante ans, il publie un nouveau titre.

2019 marque son grand retour sur le devant de la scène avec Kraljica et Božična et l’annonce de sa participation à l’EMA avec le titre Maybe Someday.

Gaja Prestor

To je že njena četrta avtorska pesem.

Commençons avec l’une des nouvelles révélations de la scène musicale slovène. A l’âge de dix-neuf ans, Gaja Prestor est également influence, distillant ses conseils beauté sur sa chaîne You Tube et son compte Instagram , et mannequin.

Si en moins de deux ans, elle est devenue une star des réseaux sociaux et la coqueluche des médias slovènes (qui louent son style vestimentaire et son goût prononcé pour la mode), ses premiers pas à la télévision ne furent pas une franche réussite. En 2016, elle participe à la sixième saison de Slovenija ima talent (version locale de La France a un incroyable talent) et ne réussit pas à convaincre le jury avec sa reprise d’I dreamed a dream qui lui vaut la bagatelle de quatre non. L’année suivante, elle prend part au TEDx Ljubljana.

C’est en 2018 que la grande amie de Marko Škof (malheureux concurrent de l’EMA FREŠ) publie ses deux premiers titres, To je kar imam et Ona, qui séduisent le public slovène avec environ 250 000 vues sur You Tube pour chacun.

Elle participe en outre à un duo avec son ami Minless sur le titre Black and White.

Depuis, tout s’enchaîne pour elle: concerts, deux nominations aux Žarometi 2019 dans les catégories webstar de l’année et chanson de l’année pour Ona, mais aussi masterclasses, unes de magazines (dont celle de l’édition locale de Cosmopolitan) et place de finaliste au concours de Femme Fatale 2019 organisé par le magazine Avenija et le groupe de presse Media24 …

En parallèle, elle publie deux nouveaux titres, Najino Nebo et Le tebe rabim.

Dans ce dernier, qu’elle a écrit en deux heures, elle évoque la lutte entre sa conscience et son subconscient, ses rêves destinés à combattre ses peurs et ses doutes, et la possibilité qu’ils deviennent réalité. Elle assume également la coexistence de deux Gaja en elle, la personnalité publique sur laquelle reposent une pression et des attentes, et la personne privée, celle qui, comme nous tous, a droit à l’amour du moment qu’elle se laisse aimer.

A présent, le rêve de Gaja est de trouver son public à l’étranger. Dans une interview donnée l’année dernière, elle exprimait son désir de participer à l’EMA et à l’Eurovision. Pour la sélection nationale slovène, ce sera chose faite dès cette année avec le titre Verjamem vase.