photo de Cuenca extrait du clip I love you

En ce mois de novembre automnal, c’est à mon tour de marcher sur les plates-bandes de Marie. Je l’imagine marmonner devant son écran : « Sérieux, vous en avez pas marre, les garçons ? » Je suis le énième mâle testostéroné de l’EAQ à piétiner de ses grosses bottes, son beau jardin à la française et ses bégonias bleus, blancs, rouges. J’espère que tu nous en veux pas trop. Mais tout ceci n’est pas vain : semer la plante rare pour le printemps prochain ! Je souhaitais ainsi vous présenter un éventuel artiste pour Destination Eurovision. Il vous est peut être déjà familier, voici Cuenca…

Un passage remarqué à la Nouvelle Star…

Cuenca est animé depuis tout gamin par la musique. C’est aux côtés de son papa, qui lui donne des cours de chant, que le petit Jean-Pascal prend goût à la chanson et commence à composer ses premiers titres à l’âge de 7 ans. Pendant ses vacances d’été, il prend plaisir à divertir les badauds et n’a pas peur de se confronter aux spectateurs. Désormais sa guitare ne le quittera plus…

En 2015, à tout juste 20 ans, il décide de se lancer dans l’aventure Nouvelle Star en s’inscrivant au casting à Marseille. Lors de la troisième semaine, il se présente devant le jury accompagné de sa guitare. Très à l’aise devant Elodie Frégé, André Manoukian, Sinclair et Yarol Poupaud, le jeune homme s’approprie Paranoïa de Jul en l’interprétant à sa manière. Les jurés remarquent son manque de concentration mais ne lui en tiennent pas rigueur. Jean-Pascal décroche quatre « oui » et le précieux sésame pour l’étape suivante. Quelques semaines plus tard, il accède à la seconde étape du théâtre, où il chante avec brio Changer de Maître Gims. Malheureusement, le chemin de la notoriété s’arrête là pour lui…

Un petit prodige de la reprise !

Après cette expérience télévisuelle, le jeune chanteur investit les festivals de province, où il est repéré par Antoine Angelelli. Ce grand nom de l’industrie musicale qui a travaillé avec beaucoup d’artistes, l’aide matériellement et le pousse à composer deux ou trois titres. Il écrira par la suite la chanson SOS d’Olivier Dion pour la comédie musicale, Les Trois Mousquetaires, sur laquelle son pygmalion collabore. Mais c’est surtout par son talent de « repreneur » que Cuenca (ou Cuen-K à l’époque) se fait connaître. Plus qu’une prédisposition, un don ! Pour preuve ses nombreux « covers » postés sur les réseaux sociaux. On le retrouve en duo avec son ami musicien Cedryck pour reprendre Avenir de Louane ou Andalouse de Kenji.

Ses vidéos affichent rapidement des milliers de vues sur YouTube. Dans le cadre de Cover Station, concept inédit qui incite des artistes à se produire devant un public de voyageurs, il interprète Ca va aller de Diziz La Peste, dont la version originale a ensoleillé mon mois d’août. Une formidable reprise piano-voix dans un hall de gare qui montre sa témérité et toute l’étendue de sa musicalité…

photo de Cuenca Cover Station

Cuenca cherche l’amour avec son nouveau single I love you

Depuis cet été, vous l’avez peut-être écouté sur de nombreuses chaines et radios musicales. Il commence à squatter les ondes et c’est bien mérité ! Son premier single I love you, co-écrit avec Antoine Angelelli, est sorti en juillet dernier sur le label Play Two. A 22 ans, Cuenca est déjà un auteur-compositeur talentueux. Il a la plume facile…

« Sache que la joie de t’avoir dans mes bras, vaut bien plus que la peine que j’ai déjà ».

Tout comme lui, sa chanson est dans l’air du temps. Un morceau entraînant dont le refrain est particulièrement entêtant. Au fil du titre, nous découvrons ses bons sentiments à coups de paroles rêveuses mais jamais niaiseuses !

photo du single I love you de Cuenca

Son clip réalisé par Mathieu Juric a été dévoilé en octobre dernier et a récolté plus de 10000 vues dès sa diffusion. Pour l’occasion, l’artiste a organisé un concours sur Facebook : il propose à ses fans de laisser sur sa boite vocale, une belle déclaration d’amour avec à la clé un message personnalisé du chanteur sur la messagerie du gagnant. Une idée très originale pour promouvoir sa nouvelle vidéo dans laquelle il erre dans New York à la recherche de son amour perdu. Tel le Petit Poucet, Cuenca est guidé par des dizaines de mots d’amour inscrits dans toute la ville pour retrouver sa bien aimée. Un conte moderne et très urbain en quelque sorte…

Mon opinion personnelle :

Cuenca est tout à fait le genre d’artiste que j’ai envie d’entendre en janvier et encore plus un soir de mai. Il est auteur-compositeur-interprète et j’aime ça ! Sa musique est actuelle et il sait la partager. Je suis séduit par la sensibilité musicale du jeune homme. C’est aussi un physique agréable qui vous charme par son accent du Sud dès ses premiers mots. Les Madames Michu européennes tomberont de leurs canapés en entendant la voix rauque du french lover. Une chanson comme son dernier titre défrisera les moustaches de leurs maris. Nous le savons tous, un sympathique chanteur autour d’un thème universel : une recette qui a souvent fait ses preuves à l’Eurovision…

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Si comme moi, vous avez dit « I love you » en répondant « oui », suivez Cuenca :