Navi est un duo indie pop conduit par Arciom Lukjanienka (chanteur et guitariste) et Ksienija Žuk (chanteuse et clavier). Dans la version studio (c’est-à-dire pour les enregistrements), le duo est accompagné par Uladzislaŭ Čaščavik (à la basse), Aliaksandr Taboĺsk (à la production) et Uladzimir Biehier (batterie).

Formé à Minsk en 2013, Navi sort son premier album l’année suivante. L’opus est baptisé Soncam sahretyja et toutes les pistes de cet album sont en biélorusse. C’est la force de ce groupe qui préfère chanter dans sa langue plutôt qu’en anglais.

En 2016, les deux artistes proposent une chanson pour la sélection biélorusse à l’Eurovision de Stockholm. Avec Heta ziamla, le duo termine quatrième de la finale nationale.

Cette année est la bonne. Navi se présente avec Historyja majho žyccia, une composition d’Arciom, et remporte la sélection pour Kiev. Historyja majho žyccia sera la première chanson en biélorusse dans l’histoire de l’Eurovision.

Cette année, Navi a sorti son deuxième album, intitulé Illuminatsiya.

 

La Biélorussie participe à la deuxième Demi-Finale.

Koĺki dzion, koĺki spatkanniaŭ
Novyja vobrazy i harady
Šerah padziej, nas pakidaje
U sercy trymajem
Idziem daliej

Historyja majho žyccia
Budzie sviacić jašče jarčej
U našaj kryvi sonca zajhraje
Usia pryhažosć Tvaich vačej

Dzie budzieš ty – ja adšukaju
Jarkija momanty znojdziem chučej
Sienniašni dzień, stanie pačatkam
Novych žadanniaŭ, liepšych idej

Historyja majho žyccia
Budzie sviacić jašče jarčej
U našaj kryvi sonca zajhraje
Usia pryhažosć Tvaich vače

La Biélorussie nous offre cette année – et pour la première fois – une chanson interprétée dans la langue du pays. C’est une chanson folklorique qui se veut festive. Après, c’est selon les sensibilités. Pour moi – peut-être parce qu’elle ne fait pas partie de ma culture – je n’y vois rien de festif, juste une chanson qui part un peu dans tous les sens et qui, si elle reflète la culture musicale du pays, n’est pas construite pour les oreilles musicales d’un monde moderne. 

 

Antoine – C’est un bon choix, ça marchera bien.

Daniel – J’avais lu plusieurs articles sur la disparition de la langue biélorusse dans le pays au profit du russe, donc je suis plutôt étonné de ce choix. Hormis ce fait, je trouve que c’est la meilleure proposition depuis longtemps venant de la Biélorussie ! C’est joyeux, donc ça donne envie de sourire.

Pascal – Ça s’est effectivement joué à pas grand chose. Content pour les Navi qui paraissent très sympathiques avec une chanson très peu formatée. Reste à voir si ça fonctionnera à Kiev, pas sûr du tout, mais c’est un morceau frais !!

MrGreen – J’aime bien, ça a son charme. Je suis surtout content que le pays chante dans sa langue, je pense que ça a des chances de se qualifier, mais ça finira pas très haut…

 

Denez – Ça passe ou ça casse… La chanson n’est pas mauvaise en soi, quoique un peu répétitive. Elle a le mérite d’être très entraînante et de se démarquer de ce qui est proposé en général au concours. Certainement pas une chanson gagnante, ni non plus dans les premières places, mais, si la mise en scène est percutante, elle peut passer en finale. Surtout si elle passe en deuxième partie de demi-finale.

 

 

alexandre – Le maquillage, quelle horreur ! On dirait de la cire. Même au musée Grévin, ça brille pas autant.

Nico – Je l’avais dit, la Biélorussie a fait un choix beaucoup plus local qui relève du folklore. Tant mieux pour la sauvegarde de leur langue nationale, cela à son charme. Mais il est vrai que cette chanson ne risque pas d’aller bien loin à Kiev, peut être la finale pour avoir pris le risque de jouer la carte hors formatage. J’aurais tout de même préféré Nuteki mais je respecte ce choix même si je vais dire comme notre cher Sakis, Next please !

Marie – NEXT pour moi aussi, même si je trouve super le fait de chanter dans leur langue.

Jamaly Zelmerlöw-Landrut  – Alors là que dire… A la première écoute j’ai l’impression d’être à une foire à la saucisse dans une campagne biélorusse. Ils chantent correctement, mais le tout me semble très amateur (par charité je ne commenterai pas les looks) et ça m’a fait du bien quand ça s’est arrêté après 3 longues minutes. Ce qui m’a paru le plus insupportable, c’est que ça chante (crie) tout le temps, aucune respiration ne nous est offerte : au secours ! Reste à attendre à quoi le produit final ressemblera à Kiev. Si c’est bien remixé, ça peut mettre de l’ambiance mais même avec un revamp efficace, j’imagine difficilement une finale. Dernier point : ça me fait un peu penser à l’horrible chanson bulgare de 2013…

Sakis – NEXT NEXT NEXT NEXT NEXT NEXT et quel horreur ces cris ! Deux chanteurs qui chantent faux sur des airs de foire. J’avoue : j’adore la Géorgie, je déteste la Biélorussie à un point !

Reg – Le vote DÉMOCRATIQUE de la Biélorussie a parlé ….et …next !!

Nounours – Je déteste ! Je ne vois vraiment qui va voter pour ça ! Comme dirait Sakis, next !

 

 

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Recette loupée :

Tant qu’à faire une recette loupée, autant prendre la chanson qui a obtenu le moins de succès à l’Eurovision. C’était en 2006 à Athènes où la chanson Mum a terminé 22ème de la demi-finale.

Recette gourmande : 

Tant qu’à faire une recette gourmande, autant prendre la chanson qui a obtenu le plus de succès à l’Eurovision. C’était en 2007 à Helsinki où la chanson Work Your Magic a terminé 6ème de la Grande Finale.

Cerise sur le gâteau : 

La Biélorussie compte dans ses rangs un gagnant de l’Eurovision. Sauf qu’Alexander Rybak, le gagnant en question, est parti vivre en Norvège dès l’âge de quatre et c’est pour ce pays-là qu’il a remporté le trophée. Né à Minsk, il garde cependant un attachement tout particulier à son pays d’origine. En voici pour preuve un joli titre interprété en biélorusse.