C’est le 18 août 1983, à Linz, que Cesár Sampson voit le jour. À 17 ans, il intègre plusieurs groupes alternatifs autrichiens (Kruder & Dorfmeister, Sofa Surfers, Louie Austen) et accomplit avec eux de nombreuses tournées. À l’âge de 20 ans, il met entre parenthèses sa passion pour la musique et devient thérapeute. Il soigne durant six années des personnes handicapées. Cesár finit par revenir à la musique et décide d’y faire carrière à plein temps.

Cesár est également auteur, compositeur et producteur. À ce titre, il est l’auteur de deux grands succès eurovisionesques. Il appartient en effet au collectif Symphonix International, maître d’œuvre des deux dernières chansons bulgares. Symphonix International a en effet écrit et produit If Love Was A Crime pour Poli Genova en 2016 (quatrième en finale) et Beautiful Mess pour Kristian Kostov en 2017 (deuxième en finale). Lors de ces deux occasions, Cesár est coach vocal et intègre les chœurs. Pour rappel, Symphonix International avait également conçu et produit In Too Deep pour Tijana Bogićević et Dance Alone pour Jana Burčeska.

Nobody But You, que Cesar interprètera sur la scène de l’Altice Area de Lisbonne, est son premier single solo.

La directrice de l’OR, Mme Kathrin Zechner, a décrit Cesár comme un artiste unique, composé entièrement de musique et de rythme. Elle est convaincue qu’il rendra l’Autriche fière. Elle a également tenu à souligner qu’au-delà de ses qualités artistiques, Cesár était aussi une personnalité empathique, authentique et dévouée.

(Texte en collaboration avec Pauly W.)

 

 

 

 

Lord, I’m gonna get so high tonight
I’m gonna let the floodgates open wide
I’m in open water, it’s what I need
Though I try to get you off my mind

And I get no sleep
I’m in too deep
I can’t let you leave

It wouldn’t be right letting you go running away from love
Ain’t nobody but you I can hold onto
So am I right giving my all making you stay tonight?
Ain’t nobody but you I can hold onto

Hey Lord, I’m gonna bring you back tonight, girl
Oh, you’re running circles round my mind
I think your words have been my problem
How can I search for someone new?
While I really want – you by my side

And I get no sleep
I’m in too deep
To let you leave

It wouldn’t be right letting you go running away from love
Ain’t nobody but you I can hold onto
So am I right giving my all making you stay tonight?
Ain’t nobody but you I can hold onto

Don’t make me tear my heart out
I’m shaking till I fall down
Don’t make me tear my heart out

Don’t make me tear my heart out
I’m shaking till I fall down
Don’t make me tear my heart out

It wouldn’t be right letting you go running away
Ain’t nobody but you I can hold onto
So am I right giving my all making you stay tonight?
Ain’t nobody but you I can hold onto

It wouldn’t be right letting you go running away from love
Ain’t nobody but you I can hold onto
Ain’t nobody but you

 

En français

 

Ce qui est écrit en bleu est positif, ce qui est écrit en rouge est négatif et ce qui reste en noir est un avis mitigé. Cela vous donne une vue d’ensemble de ce que les fans pensent de la chanson. Si le texte est à dominance bleu, ça veut dire que la chanson a une bonne appréciation générale. En revanche, si le rouge domine, c’est plutôt mal barré pour le pays.

C’est le 5 décembre de l’an passé qu’ORF annonce le nom de leur interprète pour Lisbonne et signale que la chanson sera signée par les auteurs et compositeurs des deux dernières participations bulgares. D’emblée, la décision de la télévision autrichienne vous séduit.

La saison vient à peine de débuter, et Francis trouve que l’édition 2018 commence à devenir « intéressante ». A l’instar de Sakis, il salue l’agréable plastique du chanteur.

Pour P’tite Hildy, la saison commence « doucement, mais sûrement ». « J’ai hâte d’entendre la chanson » nous dit-elle, tout en espérant que la future chanson « finisse à une meilleure place » que celle de Nathan Trent (ndlr : le représentant autrichien 2017).

Sami en est persuadé : « ils vont aller loin cette année ». Pour lui, « c’est un très bon choix. » Car même s’il ne connaît pas encore la chanson, « la personnalité compte également beaucoup et normalement, il (ndlr : le chanteur) a toutes les clés en main ».

Pascal y va dans la facilité, en proclamant : « Avé, César ! »

Antoine97 est aux anges. D’autant plus que « Love Was A Crime » et « Beautiful Mess » sont ses chansons gagnantes des deux dernières années.

Nous avons patiemment attendu le 9 mars avant de connaître enfin la chanson de Cesár.

Bishopper sera le premier à dire ce qu’il en pense : « j’aime beaucoup. Se bonifie à chaque écoute. J’espère une qualification pour l’Autriche ! »

Pareil pour Antoine97 : « Ça faisait des semaines que je disais que l’Autriche s’apprêtait à envoyer un super titre, je ne pense pas m’être trompé. Je ne vois pas un titre gagnant mais magnifiquement bien écrit, quoiqu’un peu répétitif. Avec les capacités vocales de Cesar, une partie gauche du tableau est plus qu’à prévoir. »

Pour Pascal, c’est une « belle voix », un « travail de pro comme on pouvait s’y attendre. » Mais… car il y a un mais : « Il manque toutefois l’envolée qui aurait donné plus d’envergure au titre. Un peu sage, mais pourra être sublimée en live. »

Augures « prédit un top 10 » à cette « très bonne chanson ». Il ajoute : « Si je devais énoncer un bémol de cette chanson, je dirais que les paroles sont très faibles, réchauffées. »

BretagneLibre est moins enthousiaste : « Je trouve la construction du titre étrange et les accords sans réel intérêt. Mais comme le disent plusieurs, ça a du potentiel pour le live. À voir en mai. »

Rem coconuts, qu’on prend plaisir à revoir dans les commentaires, nous parle d’un « titre efficace, au refrain indentifiable. » Les premières notes lui « rappellent vaguement le premier couplet « Take Me To Church » de Hozier porté par la très belle voix de Cesar et des chœurs gospel très présents. » Il ajoute : « Même si ça manque d’originalité et reste assez convenu (voire un peu classique) dans la compo à mon sens, il y a un gros potentiel à prévoir en live. En tout cas, une nouvelle preuve que l’Autriche prend l’Eurovision très au sérieux depuis la victoire de Conchita Würst ! »

Joh est impressionné : « Vraiment mais alors vraiment excellent ! (oui je dis ça pour presque tout le monde je sais) En tout cas je pense qu’il va très bien s’en tirer »

Quentin est de cet avis : « Excellent »

Il semblerait (mais à prendre au conditionnel tout de même) que Frish aime bien : « Ben dites donc, ce n’est pas mal du tout ceci dit, je crois que ce jeune homme n’a pas suivi la consigne de l’Eurovision 2018 qui consistait d’un commun accord à n’envoyer que des appelons les comme ça « chansons » de très mauvais goût. »

Pour nounours, c’est une « bonne chanson très rag ‘n bone , un passage en finale est possible ! »

Pour Taron, tout est super : « C’est super bien écrit et sa voix est super belle ! Good luck Cesar Sampson et merci à Symphonix International d’envoyer de nouveau un très bon titre ! »

Marie se sent un peu seule parmi tous les commentaires positifs : « J’ai dû rater quelque chose, je trouve la chanson plate. Je me suis ennuyée au bout d’une minute. Peut-être que le live me fera changer d’avis. Qualification difficile vu les chansons de la première demi-finale. »

EuroPhilou confirme les « multiples références » de « cette chanson » et en ajoute une autre : Quand la rythmique entre dans le couplet, elle me rappelle un peu « Don’t come easy » de l’Australie l’année dernière. »

« L’Autriche envoie une bonne chanson à Lisbonne » estime Charles. « Si à la première écoute, on peut lui trouver un manque de relief, il faut lui reconnaître quelques qualités : originalité du style, voix de l’interprète… Un passage en finale et un classement plus qu’honorables sont à espérer. »

Madreselva « retient facilement le refrain » et trouve que « Cesar a une vraie empreinte vocale. »

Si Antoine estime que « c’est une belle chanson », il « s’ennuie en peu ». « Ça va cartonner mais moins que ce que j’imaginais. Avec un interprète plus charismatique, ça aurait sans doute une autre dimension… Peut-être notre Cesar se révélera-t-il sur scène… »

Pour James, « Une voix soul pour venir diversifier le panel de propositions artistiques, c’est cool. En revanche, je trouve la chanson un peu plate, bien léchée mais sans risques. Le live devra faire la différence. C’est bien le drame d’une dizaine de compositions de cette année. »

Zipo « regrette simplement le premier couplet un peu faiblard car pour le reste, c’est très bien. Déjà, ça change des autres chansons proposées jusqu’à présent par les autres pays, il y a une recherche de se démarquer et c’est réussi. J’aime beaucoup la voix du chanteur et il rattrape dans le refrain la puissance que j’aurais voulu dès le départ. »

Sakis est « en extase » devant « le chanteur » qu’il « adore » et « la chanson ».

Cette chanson rappelle à Steven une chanson dont il n’arrive plus à mettre le nom dessus, et qui a participé au Concours il y a deux ou trois ans. Si vous voyez de quelle chanson il s’agit, n’hésitez pas à nous en faire part.

JFParis trouve au chanteur une « très belle voix soûl et du charisme. » Mais « chanson par contre en retrait. Mérite néanmoins une finale ! »

Pour Jean Michel, « Ce morceau est bizarrement construit… » Il ajoute : « le gospel me gêne. …mais pas sa voix… Il me manque quelque chose au bout des 3 minutes. … j’attends de voir le live pour me décider… »

C’est « un très bon choix » pour Nico. « Un côté « Negro spiritual » que j’aime beaucoup. Difficile de prévoir quelles seront ses chances mais je pense que les jurys professionnels vont l’apprécier. »

 

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  • Il faut croire que le talent est héréditaire. Si tel est le cas, Cesár tient son talent de sa mère, Kathy Sampson. En effet, les Allemands et Autrichiens (et peut-être vous, si vous êtes amateurs de séries allemandes) connaissent tous la voix de Kathy, puisque c’est elle qui interprète la chanson du générique de la série « Rex Chien Flic ». Quant au père du chanteur, c’est un chorégraphe britannique.

  • La kyrielle d’auteurs et compositeurs de la chanson autrichienne (les mêmes que la chanson bulgare de cette année) sont pour la plupart les fondateurs de Symphonix International. Deux des membres du groupe,  Sebastian Arman et Borislav Milanov ont contribué à nous faire connaître Poli Genova en 2011, puisqu’ils sont, avec la chanteuse, auteurs et compositeurs de Na Inat.

  • Pour sa cinquante-et-unième participation, l’Autriche a choisi de chanter en anglais cette année. En tout et pour tout, ce pays aura chanté dans trois langues : outre l’anglais et l’allemand, nous avons également eu droit à des dialectes autrichiens comme le viennois en 1971, le styrien en 2003, le mühlviertel en 2012 et… le vorarlbergeois en 1996 :

  • Et on n’oublie pas bien sûr que l’Autriche s’est distinguée… en français, il y a deux ans :