Certains fans et fidèles lecteurs de ce site connaissent déjà le groupe Stevans que je présentais, il y a déjà quelques années,  Rappelez-vous aussi qu’ils faisaient partie de ma sélection nationale suisse imaginaire de l’automne dernier avec une chanson que beaucoup ont plébiscités, grâce à un titre fantastique « Diamond Rain » interprétée avec une artiste française  Emji et qui aurait vraiment mérité de récolter un plus gros succès, notamment en France. 
Une de nos fidèles lectrices, Mimi 2 pour ne pas la citer et que je souhaite remercier au passage pour sa bienveillance, a même eu un gros coup de coeur pour ce titre qu’elle écoute encore aujourd’hui en guise de vitamines musicales.  C’est d’ailleurs elle qui a été la première à m’avertir que Stevans venaient de publier leur tout nouveau single que vous découvrirez plus bas dans cet article.
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore ces artistes, je vous invite à le faire et de vous arrêter quelques minutes pour déguster sans modération leur répertoire riche et varié    Voici leur histoire :
C’est à Genève, ville francophone et internationale qu’est né, il y aura bientôt 15 ans, le groupe Stevans
Tout a débuté en 2003.  Yvan Franel, auteur, compositeur, chanteur, et multi-instrumentiste, décide qu’il ne doit plus garder ses mélodies imparables pour lui seul, mais les faire partager au plus grand nombre. Problème : être multi-instrumentiste dénote d’un talent certain, mais ne procure pas encore le don d’ubiquité. Il rencontre alors Bruno, bassiste rock à la recherche d’un groupe, et le duo enregistre « The Reversal EP ».
Mais il manquait à la formation quelque chose de percutant. Répondant à une annonce passée par Yvan et Bruno, ce quelque chose s’est vite appelé John. Batteur aux baguettes puissantes mais finement ciselées, son arrivée s’est vite révélée une évidence lorsque les trois hommes ont mis leurs influences musicales sur la table. En 2006, le power trio sort son premier album éponyme produit par Bertrand Siffert, producteur et ingénieur du son pour les Young Gods. Trois singles vont enflammer le public. Joués sur les principales radios helvétiques et devant un public conquis, dans de nombreux festivals, Rocky, Drunky PervertEmotional Cash et Monday’s Wedding vont propulser Stevans sur la scène internationale, de la France au Portugal en passant par Londres, Bruxelles et New York où le groupe sera invité au CMJ Festival.
Ils enchaînent les premières parties de prestige. Ils partageront même la scène de l’Auditorium Stravinsky de Montreux en Suisse avec Deep Purple, présentés par Claude Nobs comme des musiciens bourrés de talent. On peut lui faire confiance. Fort de cette expérience, de petites salles enfumées aux grandes scènes, Stevans retourne en studio en 2010, sous la houlette de Will Jackson, producteur britannique qui a déjà œuvré au son de Kaiser Chiefs et The Pigeon Detectives. Vodka Red Girls, premier single extrait de ce deuxième album, résume à lui seul la recette de Stevans : des mélodies efficaces, des rythmes groovy, une basse catchy, une guitare frénétique et des textes finement ciselés. Vodka Red Girls donnera déjà la ligne directrice du son à venir de Stevans.
Après plusieurs années de concerts au-delà des frontières de la Suisse, le génie de Stevans accouche en 2013 d’un Glamorous Nights rapidement couronné de succès. Le single servira de générique à « So Sorry! », série dans laquelle Yvan joue un des rôles principaux. Cette année-là, devenus pères, John et Bruno décident de prendre des voies différentes. Ce changement, fait dans la plus grande amitié, va obliger Yvan a reprendre sa casquette de multi-instrumentiste pour enregistrer ce troisième album mais promet un show étonnant sur scène. Il s’est en effet chargé d’enregistrer tous les instruments : batterie, guitare, piano, basse, synthé et bien sûr, les voix…
Rupture, l’ album, produit par Yvan Franel et Serge Morattel (Rec Studio), mixé par Yvan Bing, Laurent Vonlaten et Stéphane Chapelle (Kitchen Studio) et masterisé par Greg Dubuis (Studio du Flon) sort le 24 janvier 2014 et marque un nouveau virage pour Stevans qui se veut beaucoup moins rock avec des sonorités électroniques. Stevans a enregistré tous les instruments lui-même, un après l’autre, suivant le chemin d’artistes tels que Lenny Kravitz…
Le premier single « In the Backyard » sorti en France en avril, est déjà devenu un incontournable des radios nationales françaises (RTL2, RFM), avec plus de 5.000 passages en quelques mois. L’album « Rupture » est sorti en 2016 en Allemagne (Motor Music). Stevans travaille sur un nouvel album, dont le premier single « Diamond Rain » sort en France en janvier 2017 (Sony/Columbia). Une version française a été enregistrée en featuring avec Emji, lauréate de la Nouvelle Star 2015.
Stevans proposent un univers déroutant qui nous embarque et nous fait chavirer entre des airs à la fois rock-pop et électronique inspirés des fameuses années du disco. Alors embarquement immédiat pour découvrir l’article que j’avais publié l’année dernière et qui figure d’ailleurs sur leur page facebook. 

 

Suisse 2018 : Stevans, un groupe électro-pop-rock qui groove sur la vague du succès, sera-t-il candidat ?

 

 

 

 

Voici leur nouveau single, un véritable petit bijou avec de très belles sonorités « Indie Pop » . Petite anecdote au passage, ce titre est juste sorti un peu trop tard, sans quoi, il est évident que je l’aurai proposé pour représenter la Suisse dans  le Quorovision 2018.

 

 

 

 

Si je devais élire la chanson qui me plaît le plus dans leur répertoire, la voici, Elle n’est pas de toute première fraîcheur, car elle a été écrite en 2015,  notamment pour glorifier leur gigantesque tournée au Vietnam. J’aime vraiment son petit côté vintage et c’est tout à fait avec ce style de musique,  beaucoup plus Pop Rock. avec tout de même une petite revamp pour rendre l’ensemble un peu plus contemporain,  que j’aimerais retrouver ce groupe à l’Eurovision pour défendre copieusement nos couleurs.

 

 

 

 

 

 

Un nouvel album devrait sortir prochainement, en attendant, Stevans se produira cet été lors de concerts en  Suisse mais aussi en France,  ce printemps, ils ont même donné un concert à Bruxelles ainsi qu’à Lima au Pérou.

Un groupe qui tient ses promesses et qui a trouvé sa place sur la scène musicale francophone, reste à conquérir des contrées plus lointaines,  alors pourquoi pas envisager une participation pour l’ESC 2019 ? 

Alors Messieurs, si vous nous lisez.   Il est peut être temps de franchir le pas ! il ne vous reste plus qu’ à trouver la bonne chanson et à contacter la SRF pour participer au camp d’écriture prévu cet été.

A mon avis, ce ne sera pas si difficile de convaincre la délégation suisse, que vous détenez peut être la clef du succès. Je dirai même que ce ne serait qu’une simple formalité,   Avec un petit compromis entre de la Pop Indie électronique  et le style Pop Rock qui vous va si bien,  l’affaire est dans le sac.   Et vous amis lecteurs, quand pensez-vous ? 

Home

Merci …